410 après Jésus-Christ : Rome est envahie par les Goths, on craint la fin des temps. Dans ce contexte tourmenté, la question du salut acquiert une importance capitale. Entre grâce divine et exercice du libre-arbitre, quelle est la place de l’homme dans son rapport avec l’infini ? Est-il capable de voir Dieu, dès ici-bas, par ses seules capacités ?
Dans ce débat, saint Augustin défend la primauté de l’initiative divine. Cependant, et là se manifeste la richesse de la pensée augustinienne, ce n’est pas aux dépens de la raison que la foi fait autorité, mais avec elle. Foi et raison se donnent un appui mutuel, et celui-ci doit fonder toute démarche spirituelle, particulièrement la lecture des textes.
11 x 18 - 160 pages
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